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Urgence Ouïghours

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Urgence Ouïghours

Qui sont les Ouïghours ?

Les Ouïghours sont un groupe ethnique de 11 millions d’individus, majoritairement musulmans installé depuis 1000 ans dans l’immense région du Turkestan Oriental, situé à l’extrême Nord-Ouest de la Chine.

En 1949, la République populaire de Chine annexe le territoire du Turkestan Oriental et le renomme Xinjiang, littéralement « nouvelles frontières », provoquant de nombreuses tensions entre les Ouïghours et le gouvernement (évidemment, les musulmans ne reconnaissent pas cette appellation et parle plutôt du « Turkestan Oriental occupé »).

En 2014, la résistance Ouïghours qui combat pour ses droits sur ses terres occupées (aujourd’hui appelé Xinjiang), pousse les dirigeants Chinois à durcir davantage la politique de répression, sous couvert de lutte contre le terrorisme et l’islamisme.

Carte du Turkestan Oriental

Chasse aux musulmans et camps d’internement ?

La répression chinoise qui débute dès 2014, se traduit par l’enfermement de plusieurs dizaines de Ouïghours, sous prétexte de « radicalisation ».

Une fuite de plus de 400 pages de documents secrets publié par le New York Times révèle les propos du dirigeant chinois qui déclare : « Nous devons utiliser les outils de la dictature populaire pour éliminer l’islam radical dans la province du Xinjiang ».

En 2018, un rapport de l’ONU estime qu’un million de personnes seraient enfermées dans les camps. De son côté, Pékin nie l’existence de ses camps et parle de « centres de formation professionnelle » pour lutter contre la radicalisation.

Un territoire au coeur d’enjeux géopolitiques

Pour Dilnur Reyhan, docteure en sociologie et présidente de l’Institut Ouïghour d’Europe, cette lutte contre l’islamisme radical n’est qu’un prétexte. En enfermant les Ouïghours dans ces camps, le gouvernement chinois veut « en finir avec cette population culturellement, linguistiquement, historiquement, très différente de la majorité de la Chine, c’est-à-dire les Chinois Han ».

Selon la sociologue, le but de cette manœuvre est « de siniser totalement ce pays qui est au cœur des enjeux géopolitiques, et plus particulièrement de la nouvelle route de la soie ». Ce projet pharaonique, lancé par Xi Jinping en 2013, a pour but de développer les échanges commerciaux entre la Chine et le reste du monde, en passant notamment par la province du Xinjiang.

Des pratiques effroyables

La liste est longue : contrôle des naissances, actes de stérilisation forcés, internement arbitraire dans des camps de travail, mariages contraints entre femmes ouïghoures et hommes hans (ethnie chinoise), surveillance continue, contrôle des déplacements… Selon une enquête du magazine Vice , des organes de prisonniers seraient vendus sur le marché illégal de la vente d’organes halal. Les éléments de cette répression de masse sont progressivement documentés, en dépit du contrôle absolu qu’exerce Pékin sur la région et sur la communauté Ouïghoure.

La surveillance de masse de la population Ouïghoure aurait commencé à partir de 2013 via des logiciels espions, révèle le New York Time. Grâce à la reconnaissance faciale et des contrôles d’identité récurrents, ces technologies ont permis de créer une gigantesque base de données permettant d’épier tous les faits et gestes des Ouïghours et de fournir des justifications à leur arrestation. Selon l’ONG Chinese Human Rights Defenders, ces dernières ont explosé pour atteindre « 21% de toutes les arrestations en Chine en 2017, bien que la population du Xinjiang ne représente environ que 1,5% du total de la population chinoise ».

Visibles par satellite, les camps de concentration apparus à travers le Xinjiang depuis 2017 restent impénétrables. Quelques personnes ont pu les quitter, après avoir purgé leur peine, et en livrent des témoignages édifiants : apprentissage forcé du mandarin, actes de torture, agressions sexuelles, injections forcées de substances médicamenteuses…

Sourire d’orphelins, au côté des Ouïghours en Turquie

Enfants Ouïghours réfugiés en Turquie, bénéficiaires de vos dons par l'intermédiaire de l'ONG Sourire d'Orphelins

Environ 60 000 Ouïghours ayant réussi à fuir les exactions du gouvernement chinois ont pu trouver refuge en Turquie. Turcophone, les Ouïghours sont bien intégrés en Turquie, mais dispose de très peu d’aide de l’état et leur statut précaire de sans-papier pour la majorité d’entre eux, ne leur permet pas de travailler pour subvenir à leurs besoins.

Sourire d’Orphelins est au côté des Orphelins Ouighours en Turquie depuis 2020 dans le cadre de son programme de parrainage. En 2021, Sourire d’Orphelins a ouvert sa première madrassa Ouïghours à Istanbul, qui accueille 200 étudiantes, dont 45 Orphelines qui vivent et dorment sur place.

La présente cagnotte est lancée pour répondre au besoin divers de la population Ouïgoure en Turquie et permettra ainsi de constituer un fond d’urgence, uniquement destinée à la cause Ouïghoure.

Régulièrement nos équipes sur place sonde les besoins des veuves et familles pauvres sur le terrain et grâce à votre soutien financier nous tenterons d’y subvenir via le financement régulier de colis alimentaire, colis d’hygiène, de soins médicaux, de paiements de loyers des habitations et ainsi permettre à ce peuple meurtri de vivre dignement.

La cause Ouïghoure constitue une des pires catastrophe humanitaire, tout d’abord par le traitement qui leur est infligé, mais surtout pas l’inaction dont fait preuve le monde à la lumière des exactions révélées. Rare sont les moyens de venir en aide concrètement à cette cause, mais ensemble œuvrons à notre niveau pour permettre aux orphelins, veuves et plus largement à la communauté Ouïghoures réfugiés en Turquie de continuer à vivre sereinement.

Qu’Allah agrée nos actions et vous récompense par les plus hauts degrés du paradis.

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